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Dans le catalogue de l’exposition du Palais de Tokyo GNS, Nicolas Bourriaud écrit que l’artiste est un enquêteur, un investigateur du présent... qu’il rassemble les savoirs pour donner à voir la face cachée des choses. Un voyage de quelques mois au Japon a été le moyen de vérifier ce postulat. L’artiste est bien une enquêtrice mais elle ne transmet que sa propre vision du monde. Un japonais n’aurait pas le même regard sur Kyoto. Il n’aurait pas senti le sentiment de perte, l’impossibilité de lire ou de comprendre la langue utilisée partout, les différences d’organisations urbaines... Il n’aurait pas lu dans le regard des autres la différence de couleurs de peau marquée sur son visage. «Doco desuka» est avant toute chose un constat personnel sur un environnement inconnu, en terre et en culture inconnues qu’il conviendrait de fouiller davantage mais qui grâce à ce premier voyage s’est déjà éclairci car au moins maintenant, le plan de la ville et les coutumes des japonais sont devenus familiers.

DOCO DESUKA /

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