D'après les études de l'INSEE, le parisien passe quotidiennement environ 1h30 dans les transports en commun, soumis à ses arrêts plus ou moins brutaux, aux autres usagers et aux vibrations. "Ecritures du métro" enregistre les parcours de l'artiste durant six mois. A la manière d'un sismographe, avec un carnet et un stylo noir, toujours dans la même position et à la même place dans la rame, elle laisse les mouvements du véhicule s'inscrire sur le papier. Cette série d'un peu moins de 300 dessins donne à voir ces vibrations parfois imperceptibles, si habituelles que la mémoire les efface presque instantanément. Chaque voyage en métro transmet ainsi un message unique, une forme abstraite dans laquelle apparaissent parfois des figures de villes renversées que l'artiste retravaille offrant une seconde série d'une vingtaine de dessins intitulées "Ecritures d'Urbanité"...